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Un renard de l'ordinaire

21 juillet 2006

Vacances!

Voilà, vous partez cette nuit en vacancs en France. vous serez de retour le 31, alors pas de note avant!

Bah, votre tordu de public comprendra...

Bonnes vacances à ceux qui peuvent en profiter, et à plus!^^

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18 juillet 2006

En passant...

Deuxième semaine de stage: vous vous ennuyez. Force vous est de reconnaître que vous n'êtes pas fait pour devenir journaliste. Vous n'avez pas l'âmem du reporter. Vous balader dans l'espoir de dénicher de quoi faire un article vous amuse mollement (mais ça vous a permis de débusquer quelques petits coins de Lausanne dont vousignoriez l'existence); vous n'avez ni l'oeil ni l'instinct du dànicheur d'infos. Vous n'avez pas non plus la curiosité nécessaire (journalistique s'entend; vous êtes aussi curieux qu'intéressé lorsqu'il s'agit de la vie des gens qui vous côtoient; mais en ce qui concerne la façon dont marchent les choses et l'actualité, vous éprouvez autant d'intérête qu'une pomme en aurait pour, disons, un scooter rouge).

Enfin bref, vous passez beaucoup de temps à lire devant votre pc quand vous ne courez pas de droite à gauche pour recueillir des filets d'informations. La clim' est peu efficace, les escaleirs grincent toujours de cette étrange façon, tout devient monotone alors que la duexième semaine commence à peine (détail amusant: dans les toilettes du 24H se trouve à chaque fois le Matin du jour)...

Finalement, vous aiemriez bien profiter un tant soit peu de plus de quelques jours de vacances cet été... Vous avez votre jeu de rôles (pour lequel vous inventez tout un monde) à paufiner, des bouquins à lire et des histoires à écrire. Vous êtes pleins de projets mais vous n'avez ni ne prenez le temps de les concrétiser, à votre grand dam d'ailleurs.

Sinon, votre vie se déroule tel un tube de dentifrice comateux: calme et sans nouveautés. Parfois, vous aimeriez bien qu'il vous arrive des trucs un peu plus palpitant que de recevoir des messages de votre mère sur votre natel... Mais bon, vous n'avez pas à vous plaindre: à défaut d'aller mieux, tout ne va pas si mal...

14 juillet 2006

Lune

Gringoire:

"Lune
Qui là-haut s'allume
Sur
Les toits de Paris
Vois
Comme un homme
Peut souffrir d'amour

Bel
Astre solitaire
Qui meurt
Quand revient le jour
Entends
Monter vers toi
La chant de la terre

Entends le cri
D'un homme qui a mal
Pour qui
Un million d'étoiles
Ne valent
Pas les yeux de celle
Qu'il aime
D'un amour mortel
Lune

Lune
Qui là-haut s'embrume
Avant
Que le jour ne vienne
Entends
Rugir le cœur
De la bête humaine

C'est la complainte
De Quasimodo
Qui pleure
Sa détresse folle
Sa voix
Par monts et par vaux
S'envole
Pour arriver jusqu'à toi
Lune !

Veille
Sur ce monde étrange
Qui mêle
Sa vois au chœur des anges

Lune
Qui là-haut s'allume
Pour
Éclairer ma plume
Vois
Comme un homme
Peut souffrir d'amour
D'amour"

                           Luc Plamodon, Notre-Dame-de-Paris

Vous adorez cette comédie musicale. En fait c'est la seule que vous appréciez. Quant à cette chanson, vous trouvez que c'est l'une des plus belles de la pièce. Qui plus est, vous aimez l'histoire, le livre d'Hugo, vous l'avez lu trois ou quatre fois avec le même plaisir. Et comme Gringoire reste votre personnage préféré... De plus vous êtes d'humeur.

11 juillet 2006

Pigiste

Ca y est, vous avez terminé votre deuxième jour de stage en tant que pigiste à la rédaction Pépinet du quotidien 24Heures, à Lausanne.

Ca se passe plutôt bien. Le matin vous y aller pour neuf heures afin d'assister au briefing du journal du jour où chaque journaliste y va de sn commentaire et annonce ce qu'il compte faire de sa journée. Puis vous vaquez à vos occupations (surfer sur le net, écrire quelques brèves de quatre-cinq lignes pour le journal du lendemain sur des sujet et des annonces donnés) avant de partire manger vers midi où vous avez quartier libre jusqu'à quatorze heures environ. Et c'est aujourd'hui que les choses sérieuses ont commencé: Laurent (le chef, très sympathique) vous envoie courrir les rues avec un calepin, vous donnant deux heures environ pour trouver quelques idées qui feraient de brefs écrits intéressants.

Vous ne trouvez rien, d'autre que des infos déjà utilisées par le journal, même après avoir cavalé comme un forcené dans les rues de Lausanne sous ce foutu soleil. Lorsque vous revenez, dépité, à la rédaction (après avoir recourru à la bibliothèque chercher votre porte-monnaie, oublié là-bas en début d'après-midi. C'est vos petites chances qu détriment des grandes: vous avez déjà oublié dans un train un portable puis, déjà, votre porte monnaie et vous les aviez retrouvés à chaque fois, contenu intact), Laurent ne vous en tient pas rigueur (c'est l'métier qui rentre), d'autant plus que vous lui parler d'une sombre hitoire de construction d'immeuble dans le quartier de votre mère qui révolte les habitants dudit quartier. A vous de vous renseigner pour en tirer quelque chose.

Ensuite vous avez la tâche d'éplucher le ne pour trouver des sujets atypiques qui pourraient donner naissance à de petits articles. Vous avez la consigne suivante: taper Lausanne sur Google et éplucher tous les sites.

Vous hésitez un instant à vous répandre sous le bureau pour échapper à la fastidieuse tâche qui vous incombe, mais comme vous n'êtes pas (encore) rédacteur-en-chef, vous vous attelez finalement à vos recherches. Et finissez par tomber sur le site ceramiko.com, tenu par un certain Nicolas Tschantz. ce monsieur, graphiste et artiste-peintre lausannois de son état, dit être l'inventeur des nikkogrammes. Devant ce qui se trouve visiblement être un néologisme des plus abscon pour votre pauvre culture éthymologique, vous finissez par en tirer ceci (attention, ça vaut le coup! personnellement vous avez bien ri,sous le yeux étonnés des vieux baroudeurs du journalisme qu'étaient vos voisins de travail), défini (grosso modo et d'une manière qui vous apparaît comme particulièrement ostentatoire et donc fort amusante) par l'Artiste (avec majuscule, 'videmment) lui-même: "Les nikkogrammes sont des signes abstraits, tracés à la main l'un après l'autre de manière intuitive ou recherchée pouvant êtretravaillés soit comme une texture, soit comme une lettre, offrant ainsi des possibilités infinies (ben mince alors! carremment!) sur toutes surfaces, allant de la céramique au platre et ce à l'aide de technique aussi diverse que l'acrylique ou les collages de papier journal(dingue!).".

Sinon, vers dux-huit heures vous vous retrouvé habituellement libre de partir. Rien de plus à dire si ce n'est que l'équipe semble a priori fort sympathique, et que votre vessie (aussi patiente qu'un gamin de six ans comme bientôt chacun le sait) vous contraint à de fréquents déplacements aux toilettes du sous-sol, vous faisant descendre un escalier en colimaçons, faisant entendre un fort craquement à chaque fois que vous l'empruntez (et ça ne vient pas des marches, vous avez vérifié, irrécupérable obsessionnel que vous êtes; la rédaction 24Heures de la Place Pépinet serait-elle hantée par des fantômes de journalistes en manque de scoops?).

Enfin bref, vous voilà parti pour deux semaines, quoiqu'il en soit.

PS: Si l'un des rares (et dérangé, ou souffrant d'ennui chronique) lecteurs lisant ce blog (le fou!) se retouvait impliqué dans un quelconque attentat terroriste ou quoique ce soit d'insolite en région lausannoise, qu'il ne se prive pas d'en faire par à l'auteur dudit blog. Merci!

11 juillet 2006

Travers (avec de la sauce moutarde s'il vous plaît!)...

Vous êtes un monstre bourré de défauts et de vices. Parfaitement, de vices!

L'un d'entre eux vous a soudainement sauté à la figure comme un pop-corn dans le micro-ondes alors que vous preniez votre repas de midi. Au McDo. Et vous vous avouez enfin ce terrible travers: vous aimez manger dans la chaîne de self-services du gros M jaune. Oui, vous aimez McDonald. Vous aimez les cheesburgers caoutchouteux dégoulinant de ketchup et de fromage industriel et leurs gros muffins au chocolat. Pire, vous aimez leurs frites dont la dose de sel semble varier d'un jour à l'autre à l'image de leur structure moléculaire même. Vous adorez ça. Comme un gamin, vous engloutissez avidemment et AVEC PLAISIR cette nourriture infâme.Oui, avec plaisir! Petit, vous collectionniez même les jouets et construisiez les décors avec les boîtes en carton. Et, comme si porter ce pêché ne suffisait pas, le clown détient son arme la plus redoutable, celle qui vous fait saliver rien que d'y penser: la sauce moutarde.

Votre délice caché, votre honteux plaisir. Votre régal. Lorsque vous la sentez se répendre sur votre langue, votre palais perd tout contrôle, électrisé par la doucereuse sensation de bonheur que ce goût éveille en vous. La sauce moutarde du MacDonald n'est en aucun cas, comme certains impies bien-pensants se plaisent à le croire, une vulgaire moutarde mais bien une sauce à part! Une composition que vous n'avez jamais retrouvée hors de ces restaurants américains à service rapide ornés d'un M stylisé du plus jaune (tiens, comme ladite sauce moutarde), une saveur unique que les gardiens du savoir ronaldien gardent jalousement: une merveille face à laquelle vous perdez tout contrôle, vous conduisant comme le premier junkie venu en manque de drogue dure.

Oui, vous qui me lisez avec vos yeux horrifiés et vos estomacs révulsés d'horreur, vous avez bien été témoins de cette sinistre révélation: moi, j'aime McDonald!

Décidemment, vous êtes irrécupérable, enlisé dans votre honteux bourbier. Un paria perdu à jamais pour la société dite bien pensante. Parfaitement! Lecteurs qui me condamnez, vous avez raison, mille fois raisons: vous êtes un maillon au service de l'impérialisme américain s'étendant jusque dans nos vertes campagnes!

N'empêche, là tout de suite, vous vous avaleriez bien un succulent double-cheese.

Avec un peu de sauce moutarde...

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9 juillet 2006

Fourrure mitée...

Vous êtes une loque.

Oui, une loque. Une flaque même.

Vous l'avez réalisé aujourd'hui, alors que vous vous trainiez comme un prof de philo le lundi matin dans l'appartement familial. Vous n'aviez rien fait de votre journée. En fait, cela fait depuis quelques temps que vous avez l'impression de vous répandre dans la vie avec ennui tel un directeur dans son discours de promotions. Vous ne savez que faire, vous ne faites rien, vous n'êtes rien.

Déjà, vous avez brillament échoué votre gymnase, fâché avec le travail de maturité (dont vous jugez le concept aussi pitoyable qu'inutile, mauvaise âme que vous êtes) et vous vous retrouvé sans papier après trois années d'études. Ce qui, niveau perspectives d'avenir, ne vous apparaît pas trèe concluant. A vrai dire vous ne savez que faire de vos vacances et, surtout, de l'année prochaine et de celles d'après.

Qui plus est, vous semblez patauger dans une flemme malsaine qui vous impregne comme l'encre le papier buvard. Bref, vous vous sentez flaque. Le jeu de rôles que ous êtes censé créer, les histoires que vous êtes censé écrire, les livres que vous aimeriez lire... Tout semble se dégrader en vous. En fait, vous digérez mal la rupture avec le gymnase...

Car vous avez beau l'avoir maudit trois années durant, vous y avez quand même passé de bons moments! Vous vous y êtes même fait des amis! Si! Si!

C'est ça l'ennui avec vous, vous n'aimez pas affronter le changement. Alors vous vous laissez submerger par le temps qui passe autour de vous, enfermé dans votre bulle oisive et pantouflarde.

Vous en avez honte, finalement. Mais vous n'avez pas le courage nécessaire pour sortir de cette bulle de sitôt. Vous êtes trop occupé à regretter les occasions manquées, les connaissances peut-être eprdues de vue à jamais, les rencontres trop tardives et les rêves larvés. Heureusement que vous avez des amis qui vous soutiennent et vous poussent, sinon vous ne sauriez plus que faire pour avancer.

Finalement, peut-être que vous avez tort non?

8 juillet 2006

Hello les gens!

La révélation vous frappa avec la force d'un trente-six tonnes percutant l'innocent lapin de garenne astygmate. Vous étiez en vacances.

Inouï!

L'ennui avec les vacances, c'est qu'il faut trouver de quelle manière les occuper. Parce qu'autant le dire tout de suite, vous ne savez pas que faire. Pas seulement pour les vacances mais aussi pour l'année prochaine. Ayant plus ou moins sabordé votre troisième année de gymnase, voilà que vous vous retrouvez sans matu et sans perspective d'avenir.

Alors vous vous êtes dit: et si je faisais un blog? Après tout, vous adorez écrire et quoi de mieux qu'internet pour oeuvrer en plein jour?

L'ennui, c'est que vous n'êtes pas doué pour tout ce qui concerne l'informatique... Autant dire que vous y accordez d'habitude autant d'importance qu'à un paquet de thon surgelé périmé depuis trois mois (quoique vous ayiez appris qu'un type collectionnait les boîtes de sardines et les dégustait comme des Chateau-Neuf du Pape Millésimés, mais ceci est une autre histoire). Mais bon, autant tenter le coup!

Evidemment, vous savez bien que vous devez de prévenir vos hypothétiques lecteurs qu'ils ne doivent pas s'attendre à quoique ce soit de mirobolant... Mais après tout, vous ne leur demandez pas de lire hein!

Allez, assez parlé pour ne rien dire, il est temps de vous y mettre!

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